Giambattista Capano – Se Réapproprier le temps

Durant cette période de confinement, un des grands obstacles qui désorganise totalement nos habitudes : c’est la gestion du temps. Temps qui court, temps perdu, passe vite, infinité de temps, raison d’être, référent, battements de cœur, inspire-expire….il façonne notre vie.
Puisque tout est dualité dans ce monde c’est vrai le temps n’existe que parce qu’il y a un avant et un après. Cette dualité que nous pourrions qualifier de Yin-Yang, nous fait comprendre que le temps n’est pas figé.
Le temps prison…, enfer à tuer le temps et le temps disparaît pour être à contre –temps, englouti l’homme devient horloge mécanique puis l’homme numérique des sociétés répressives au système de contrôle vers… les traîtres (thèses de l’O.I.T. L’évolution du travail et la justice sociale). Ou suis-je, que fait-je, le jour la nuit repas bébé télé – Où vais-je !?

L’énergie vitale est blessée, sur le qi du bol alimentaire à l’indigestion d’informations. Baladé comme une poupée entre les doigts d’une mignonne, infantilisé, alors, naissent la colère, la révolte l’alcool ou la léthargie, la dépression, l’autodestruction au plus profond de soi.
Il devient urgent de se réapproprier le temps, une nécessité absolue, élargir son champs de vision, retrouver le sourire intérieur aux lèvres de paix et sérénité.
Soyons des personnes qui rayonnent en-je.

Un grand secret, la gestion du temps, chaque jours qui passe est une vie entière, non pas au rythme de la montre mais à celui du levé et du coucher du soleil, des saisons et puis par des pratiques ésotériques s’abîmer au non-temps.
Cette opposition temps non-temps qui n’en est pas réellement une mais qui permet de se mettre en contact avec le ciel et l’âme (je pense au dojo) Loin de la frénésie du monde moderne.

A l’instar du macrocosme, tout est rythme dans le fonctionnement de notre organisme alors développons nos hobbies qui doivent être des amusements et non des contraintes. Acceptons d’être seul Je devant le miroir et lâchons – prise, devenons le capitaine de notre vie, créez ! .
Par la suite rappelons-nous jusqu’à la fin de notre temps, cette dualité de l’avant et de l’après sera notre compagnon de route. A nous au travers de nos pratiques d’en faire notre allié dans l’unité des dualités à la fois défendre et attaquer.

Il existe des jours de fêtes dans tous les temples.

La réappropriation des moyens de productions, la destitution du salariat par qualifications, l’abolition du contrat de travail et son ange gardien, l’emploi, la place, le boulot, le sujet objet, salarié ou entrepreneur c’est toujours un contrat à l’autre ou à soi-même tout dépend et dépendra de la commande au mépris de l’utilité, l’espace est attaqué sauvons la planète
(du communisme à l’Unesco).
Le travail comme motif vital et artistique reste une conquête du JE et une urgence (kurosawa k.)
Les samouraïs à l’épée d’or, levée au ciel invoquent la voie, pour retrouver l’honneur d’exister et continuaient à protéger (le jeu).

La machine de guerre visible à travers ses médailles, ses bijoux, ses décorations, (Deleuze G.) sa putréfaction. Tout passe à la machine, vous voyez? JE et on vous montre par la poignée le moi-je suis d’accord, consentent.

Bienvenue à bord du Wuhan, vinte vinte à la quarantaine (2020) et aux vieux pots, on débarque, A ta santé ! Allez hop le coulis en conserve pour les riches et en bocal de rêve (verre) pour les autres.
Chacun porte sa croix, t’y crois t’y crois pas, dira dis-ra-pa, hardi le corps-on-a mis sur la croix, vive le roi, y en a mare-con ! .
Mon heure est arrivée, je sors masquer, je vire à mes US, je ne connais plus personne en Harley-Davidson, publicité, t’es ciblé public ton oiseaux est taillé à l’extrémité des plumes, le règne de la machine est engagée ;

– je je je, le bleu…
– Non ! Ta puce.
– Je suis innocent, j’atteste, ma vérité est sur papier au format.
– Merde !

Restez-chez vous c’est bateau, croisière cinéma, la vague est là. Tu fais tourner LDsL pour mon chocolat. Super.
Les Abés c’est eux ; restez blanc, laver-vous les mains, on banque, A deux-mains ..

– OUI mais je je je je je
– Oui je sais ! Tout va-bien Taylor ils sont là mobilisés, immunisés et Ford aussi.
– Arrête ton char le cas 40 monte à l’ombre.
– De quoi de quoi !?
– C’est bon laisse fondre.

Je suis Jack Harper, je suis de retour chez moi
OUBLI ION            le film.
V

Merci pour votre lecture et pourtant malgré le dé-confinement à demi apparent.

Giambattista .Dojo Prades- le Lez 34