Pas de critique de notre société, pas de jugement sur les « grands de ce monde », aucun commentaire car mon esprit est ailleurs, il a besoin d’espace pour ne pas s’engluer dans cette marée médiatique du Covid et du reste.
Il y a tant à apprendre au-delà de nos murs, de cette multitude d’avis sur tout et sur rien. Ce qui compte c’est ma liberté, celle de mon âme, celle de mon cœur, celle qui fait naître la joie ou la tristesse et qui se lit dans mes yeux, celle qui me permet d’échapper un tant soit peu à la grande illusion de notre civilisation « avancée ».
Pas l’illusion, mais une voie que nous suivons à présent à deux et à notre rythme, pas à pas, allant de surprises en découvertes. Tantôt ensoleillé, tantôt nuageux, ce paysage change tout le temps et les couleurs toujours magnifiques. A nous de nous tenir droit et d’ouvrir les yeux. A nous de cultiver notre propre jardin sans autre obligation que notre sincérité.
Plus de temps à perdre et pourtant prendre le temps de faire et de contempler. Toute une vie n’y suffira pas mais qu’importe… Le Jo se balance et comme le vent, virevolte en tous sens. Le Bokken ouvre le ciel et comme l’éclair, fend l’air dans les quatre directions. Un cercle, le kiai.