Jean-Paul Bertin – (en phonétique) « sɑ̃ », « sɔ̃ », « sɛ̃ »

Penser, faculté de penser, liberté de penser, liberté tout court.

Le support de la pensée est la langue. Nous en avons tous une, au moins.

Je vous propose quelques pérégrinations autour de quelques homophones en français. Le français n’est pas la langue qui en a le plus, certes … j’imagine pourtant que des personnes l’apprenant auront quelques difficultés avec certains mots.

J’ai choisi parmi les homonymes les homophones, peut-être un autre essai portera sur les homographes, tels que : vers, est, as, fils, plus, marc, nues, couvent, or … et sens, qui me permet de faire le lien avec :

– Sens, sans, sent, cent, sang, s’en, c’en …
– Sain, sein, saint, ceint, seing, …
– Sot, saut, seau, sceau, …

D’aucuns peuvent trouver cela intéressant, et sans intérêt pour d’autres,.

Mon sang ne ferait qu’un tour, ou même cent, voire cinq cents, je le sens. Ce ne serait finalement qu’une normalité, il ne faut donc pas s’en faire. Au centre, sans accent, mettre un peu d’encens (attention aux cendres). Souvenir récent, que Vincent n’a pas censuré, ce qui est décent. Innocent, il était réticent, évanescent et même absent, ce fut pourtant ravissant. Etre sensible par essence, sensuel aussi, se dressant, dansant, renaissant, tel un centaure (et non un sanglier) en sandales sur un nouveau sentier, adjacent à cet autre versant persan, c’est, incessant, et en sanskrit qu’il écrivit sa sentence dans le sanctuaire. C’en est trop ? Rien à voir, le ginseng, c’est lassant. Alors, Santé ! (sans thé ? … Messie mais si !), et sans sanglot !

Vincent, adolescent, n’est pas vain. Ni vingt ni cent vingt, encore moins cinq cents. Si le vin ne le rend pas saint, il est sain cependant. C’est ceint de son plus bel obi, qu’il garde un dessin de son seing sur son sein. Il porte le singulier dessein de faire le singe au-dessus d’un bassin en mangeant du Boursin sur un coussin ou un traversin. Simpliste, mais pas simplet, absolument pas malsain, il est aussi sincère qu’un poussin. Rien à voir, s’informer (seins formés) évite de s’infecter.

En arriverais-je là au COVID ? Point encore.

Dans l’enceinte, pas d’assassins, mais un jouvenceau sot. Un peu pourceau, bien que puceau, qui saura ? Depuis le berceau, tenant un cerceau dans une main, il porte dans l’autre un seau dans lequel on peut trouver en vrac un sceau en morceaux, et aussi, allez savoir pourquoi, un cuissot de lionceau attrapé au lasso, du saumon saumâtre dans une sauce à la sauge et au Sauternes, ou au Meursault. Et même une sauterelle arrivée là par un saut insensé tenté pour s’échapper du sauna, ratant le saule sur lequel elle aurait pu se sauver. Rien à voir, au pinceau, c’est saugrenu, pourtant solide et sauf.

Dernier sursaut ou soubresaut, « enfin ! », direz-vous ? C’est qu’à la fin j’ai faim, et m’attendent du saucisson et du sauvignon.

Le déconfinement (pour des finement cons) m’a permis de retrouver des gestes alors impensables pour les confinés, et peut-être aussi pour les cons finis. Je sais, cette dernière n’est pas de moi, et n’est pas récente, j’en conviens (Jean, con, vient … ou vienne, de Vienne, bon sang !). Faire un signe insigne (d’un cygne) pour commander, tendre le bras pour trinquer, lever le coude pour déguster, je me suis entraîné à ces gestes au bar hier (faisant fi d’un « barre arrière »).

Je pense donc je suis… Je ressens bien que ce n’est pas sottise que de rester puissant face à cette sangsue pour le corps comme pour l’esprit qu’est ce COVID19 (vide ?). Cela n’a pas rien à voir, nous pourrons, c’est certain, poursuivre ces assonances et allitérations (et non rations alité) lors d’une prochaine sauterie, en dansant la samba et buvant de la sangria, sans simplifier.